mardi 29 janvier 2008

Le Lotus, symbole de la réalisation de l'être

La réalisation des possiblités de l'être est souvent symbolisée par l'épanouissement d'une fleur à la surface des "Eaux". Il s'agit des "Eaux primordiales" qui renferment, dans leur unité première originelle, toutes les possiblités de réalisation. Cette fleur est habituellement un lotus en Orient, une rose ou un lis en Occident.

La fleur en général et le lotus en particulier sont des symboles de l'accomplissement spirituel de l'être, depuis les profondeurs obscures associées aux "Eaux inférieures" jusqu'à la floraison complète dans la pleine lumière des "Eaux supérieures". 

La fleur incarne le principe féminin ou passif de la manifestation qui l'assimile à un réceptacle, une coupe, un vase recevant l'influence du principe masculin ou actif. Cette distinction entre principes passifs et actifs se retrouve dans les différentes formes traditionnelles : Prakriti/ Purusha en Inde, Yin/Yang en Chine, féminin/masculin en Occident. De l'union de ces deux principes naissent la manifestation de l'être et de toutes ses possiblités de réalisation dans toute forme traditionnelle.


Le lotus, qui pousse dans la boue et la vase pour donner une fleur d'une exquise beauté, dépeint la nature du Bouddha depuis son émanation jusqu'à sa sublime fragrance.




Source de ces informations : Google : "Lotus Au Coeur du Symbolisme"

2 commentaires:

Unknown a dit…

ce qui est chouette c'est...... tout .....le processus

Ann a dit…

Oui, mais ce qui est vraiment dur, c'est quand on est tout au fond de la vase et qu'on n'a pas encore la conscience de la lumière.

Est-ce que la plante de lotus, même si elle est toujours en renouvellement et différente, n'a pas au plus profond de son ADN, cette idée que la lumière est forcément au bout?

Et est-ce que toute les espèces terrestres n'ont pas au plus profond de leur programmation commune, cette certitude enfouie que le chemin se fait vers et par la lumière ?

C'est une question, vraiment. Et j'en reviens encore une fois aux livres de Jeremy Narby....