jeudi 17 janvier 2008

Jodorowsky, le retour...


Toujours un extrait du même livre, le théâtre de la guérison cf. ci-dessous, p. 45, parlant de la culpabilité en rapport à des actes du passé : 


"Je continue à dire que la culpabilité est inutile, l'erreur est permise, tant qu'on la commet une seule fois, en recherchant sincèrement la connaissance."



Moi je vis avec l'idée que je n'ai pas droit à l'erreur et quand j'en commet (évidemment!) je ne me le pardonne pas et je suis tellement morfondue de ce que j'ai fait que je suis dans une sorte de tétanie, qui bien sûr n'arrange rien du tout. Débile. Donc je demande sincèrement à cette phrase d'imprégner mon cerveau et mon coeur et de changer mes croyances anciennes qui, dans ce cas-ci, sont obsolètes et non constructives.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Guy se sentait coupable toute la journée. Même en essayant d’oublier de toutes ses forces, il n’y parvenait pas et ce sentiment l’envahissait toujours. De temps en temps il entendait cette petite voix au fond de lui qui essayait de le rassurer :
- Ne t’en fais pas Guy, tu n’es pas le premier toubib qui couche avec un de ses patients et tu ne seras pas le dernier !

Mais invariablement une autre voix le ramenait à la triste réalité :
- Guy, tu es vétérinaire…"

Si seulement Guy avait lu Jodo..
Longue vie à ton blog !

Anonyme a dit…

ande vamos, la question est :peux t'on faire des erreurs ?où l'erreur existe t' elle ?.
ce que l'on appelle "erreur"quand nous regardons dans la globalité si nous le pouvons ,est ce encore une erreur .qui sommes nous pour pouvoir dire que telle où telle chose est une erreur?

Ann a dit…

Très fort Tanguy!!

Juan Benito, ton commentaire me fait penser à quelque chose qui me turlupine actuellement : la différence et les notions de justice et de justesse.

Et je vais continuer à réfléchir.