samedi 12 juillet 2008

Illusions... (1)

1. Il y eut un Maître venu sur la terre, né dans le pays sacré d'Indiana, élevé dans les montagnes mystiques, à l'est de fort Wayne.

2. Le Maître apprit de ce monde dans les écoles publiques d'Indiana puis, lorsqu'il grandit, dans son métier de mécanicien d'automobiles.

3. Mais le Maître reçut des enseignements venant d'autres pays et d'autres écoles , venant d'autres vies qu'il avait vécues. Il se les rappelait, et, se rappelant, il devint sage et fort si bien que d'autres virent sa force et vinrent à lui pour des conseils.

4. Le Maître crut qu'il avait le pouvoir de s'aider et d'aider toute l'humanité; et comme il avait foi, pour lui il en fut ainsi, si bien que d'autres virent sa force et vinrent à lui pour être guéri de leurs soucis et de leurs nombreuses maladies.

5. Le Maître crut que c'était bon pour tout homme de se penser soi-même comme fils de Dieu, et comme il avait foi, il en fut ainsi; et les magasins et les garages où il travaillait se remplirent et se comblèrent de ceux qui recherchaient son enseignement et son contact; et les rues à l'entour débordèrent de tous ceux qui désiraient seulement que son ombre en passant puisse tomber sur eux et changer leurs vies.

6. Et il advient, en raison des foules, que plusieurs contremaîtres et directeurs invitèrent le Maître à laisser ses outils et à passer son chemin, car il était serré de si près que ni lui ni aucun autre mécanicien n'avait de place pour travailler sur les automobiles.

7. C'est ainsi qu'il s'en fut dans la campagne, et les gens le suivirent, commençant à l'appeler Messie et faiseur de miracles; et, comme ils avaient foi, il en fut ainsi.

8. Si un orage survenait tandis qu'il parlait, pas une seule goutte d'eau ne tombait sur la tête de l'assistance; le dernier dans la foule entendait ses paroles aussi clairement que le premier, quels que fussent l'éclair et le tonnerre à l'entour dans le ciel. Et toujours il s'adressait à eux en paraboles.

9. Et il leur dit : "Au sein de chacun de nous se trouve le pouvoir de consentir à la santé et à la maladie, à la richesse et à la pauvreté, à la liberté et à l'esclavage. C'est nous qui maîtrisons cela et nul autre."

10. Un ouvrier prit la parole et dit : "facile à dire pour toi, Maître, car tu es guidé et nous ne le sommes point et tu n'as pas besoin de faire effort comme nous faisons effort. Un homme doit travailler pour vivre dans ce monde-ci."

11. Le Maître répondit : "il y avait jadis, dans un village sur le fond d'un grand fleuve de cristal, des créatures...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

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